Médecine antique


Phiole

"lacrymatoire", Trèves, vers 200 apr.Chr. 

 

Les Romains conservaient leurs médicament tantôt dans des cupules en terre-cuite, comme le "lykion", dans des récipients en étain, ou dans des flacons en verre portant - comme cela reste l'usage, une étiquette en parchemin - une étiquette qui manque toujours et laisse pl'aner le doute sur l'utilisation de ces flacons élégants .. et extrêmement fréquents !

 

Nous présentons un lacrimoire resp. un "balsamarium" trouvé à Trèves. La veuve y conservait les larmes qu'elle avait versé après la mort de son mari, elle y conservait ses parfums, ses huiles fines, et pourquoi pas, ses médicaments liquides, surtout que les médecins recommandaient ce genre de conservation.

 

"Flacon à panse et col évasé. Encore appelé "lacrymatoire", par assimilation erronée au rite des pleureuses professionnelles aux obsèques dans l'antiquité, ce récipient servait à contenir des collyres ou des onguents. L'aspect irisé provient de la dégradation du verre par l'acidité et les pigments minéraux du sol des endroits ou il a été retrouvé lors de fouilles."