Pharmazie


Holzschachtel (2), Brief

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Von der Tiroler Spanholzschachtel führt der Weg über die elsässische Medikamentendose zur französischen Camembert-Schachtel:
„L’appellation „boîtes du Tyrol“ ou, comme on le voit sur certains catalogues, „boîtes parisiennes dites du Tyrol“, désigne des boîtes en bois d’épicéa [Fichtenholz], fabriquées dans le Jura. Selon les boisseliers de Bois-d’Armont, village du Haut-Jura spécialisé dans le travail du bois et notamment dans les cabinets d’horloges [Uhrenschrank], un habitant du lieu aurait ramené d’un voyage au Tyrol au début du XIXème siècle une petite boîte ronde en bois dont le modèle fut par la suite imité et décliné en différentes tailles par les artisans locaux. Ces boîtes furent tout d’abord utilisées pour le conditionnement des médicaments.
En 1890, Jules Germain Lacroix, fabricant de Bois-d’Armont en déplacement à Lyon, remarque dans une foire un camembert posé nu sur de la paille. Il lui vient alors l’idée, d’après la tradition orale, de fabriquer une boîte adaptée selon le modèle de la boîte de pharmacie. Seule différence avec la boîte de pharmacie, la boîte à fromage est agrafée et non collée“ (Pierre Boisard, Le Camembert, mythe français, Editions Odile Jacob 2007 S.96).

 

Französische Patente :
131.096. Brevet de quinze ans, 17 mai 1879; Toussin (société), rue Royale, n°83, à Lille (Nord). Application faites aux fils à coudre de petites boîtes en bois appelées dans le commerce boîtes du Tyrol, ou de boîtes similaires en fer, zinc ou autres matières (Bulletin des lois de la République française, Band 21 Paris 1881 S.688).
135.162. Brevet de quinze ans, 19 février 1880; Henry, représenté par Blétry frères, à Paris, rue des Filles-du-Calvaire, n°6. Procédé et outillage propres à la fabrication des boîtes rondes en bois, dites boîtes du Tyrol (Bulletin des lois de la République française, Band 21 Paris 1881 S.1277).

 

 

Exponat 
Auskunft des Pariser Dosenfabrikanten Léon Henry, stellvertretend für seinen Vater Lucien Henry, an den belgischen Droguisten Emile LATTEUR in Mons vom 28. März 1900.

 

Zum Absender
Adolphe Lucien HENRY *12. Dezember 1855 in Paris [als Sohn von Ludovic Ambroise Henry (1821-1882) „gainier“ [Korsettfabrikant] und Eugénie M.-Louise Dugros (1821-1909)], starb am 12. Oktober 1931 in Cheronvilliers / Normandie.
- In erster Ehe heiratete er am 3. Januar 1880 in Paris Annette Jacob (1859-1906) aus Paris. Mit ihr 2 Kinder
- In 2. Ehe heiratete er am 3. Dezember 1907 in Paris Jeanne Caroline Kalmus (1879-1911)
- In 3. Ehe heiratete et am 3. August 1926 in Paris die Witwe Alfrède M.-Julie Lamblot (1862-1948).
Sein Sohn aus erster Ehe Lucien Léon (1883-1969) heiratete am 30. Mai 1907 in Paris Jeanne Weyrich (1876-1964).

 

Zum Empfänger
- Emile Marie Antoine LATTEUR *14. Januar 1844 in Mons, starb 65jährig in Louvain am 14. August 1909 “égociant, droguiste en gros“.

Während man mit „boîte parisienne“ meist zwielichtige Kaschemmen resp. Vergnügungslokale meinte, war der Name „Tyroler Dose“ nicht verfänglich.