Pharmazie


Opalglas, Salbe von Mutter THEKLA

Mere
 

 

Im 17. Jahrhundert erfand eine Nonne "Schwester THEKLA", mit Zivilnamen Caecilia BOISSET aus dem Pariser Hôtel-Dieu (und nicht die Tante des Dichters Racine) die später nach ihr benannte Salbe - Frucht eines Missgeschickes, da die ursprünglich vorgesehene Salbe beim Einkochen verbrannte:

"La mère Thècle de l'onguent était Cécilia BOISSET, nonne de l'Hôtel-Dieu, en religion soeur Sainte-Thècle, qui prononça ses voeux solennels le 28 juillet 1665, et mourut, pleine d'oeuvres et de jours, le 3 novembre 1714. Comment, certain soir, ayant à faire cuire un emplâtre, elle eut une fâcheuse distraction; comment elle laissa brûler la précieuse composition, et toute marrie, en dut battre sa coulpe aux pieds de la Révérende Mère Supérieure; comment cette dernière, soucieuse de ne rien laisser perdre, résolut d'employer nonobstant l'onguent calcifié; et comment Me Nicolas LEMBLIN, chirurgien de la maison, déclara n'avoir jamais usé d'un plus merveilleux topique, c'est ce que vous apprendrez dans une page charmante de M. Travaillé"

(P. Delaunay, Le mouvement historique, dans: Revue d'Histoire de la pharmacie Vol 23, 1935, p. 87).

 

So entstand eine der wenigen "gebrannten Salben" !

"Emplastrum fuscum, vulgo Unguentum matris Theclae aus 500 Olivenöl, 250 Schweineschmalz, ebensovie frischer Butter, Schöpftalg, miteinander geschmolzen, 250 gepülverte Bleiglätte zugesetzt, solange gekocht, bis die Masse dunkelschwarz wird, 180 gelbes Wachs, und 80 schwarzes Pech damit vermischt"

(Georg August Richter, Ausführliche Arzneimittellehrer, Handbuch für praktische Ärzte, Berlin 1829 S.606).

 

 

Opalglas (Höhe 32 cm, Durchmesser 11.5 cm), vermutlich 2. Hälfte des 19. Jahrhunderts, als diese Art des Glases hoch in Mode stand. Es stellt sich die Frage, ob der rote Feuerteufel oberhalb des Schriftzuges "ONG" eine Anspielung an die im Feuer verkohlte Salbe der unaufmerksamen Schwester ist.